La fin et les moyens
Tu sais coupine, il y a des affaires qui marquent plus que d’autres. Des affaires qui bousculent et qui collent à la conscience. Des affaires qui te changent une couturière.
Comme celle de la Brune.
Elle a débuté un soir, très tard. Il devait être près de minuit et j’étais encore dans mon bureau. Je finissais de ranger mes papiers en écoutant la pluie qui toquait doucement à mes fenêtres, quand cette grande brune toute en frous-frous est entrée. Sans frapper.
« Aidez-moi ! » a-t-elle dit dans un souffle avant de s’effondrer dans un fauteuil, la tête entre les mains.
Pas de « bonjour », ni de « s’il vous plaît ».
Bon.
Blouse – Patron La Brune (Delphine et Morissette) – Taille 36 (poitrine)/ 38 (le reste)
Version 1: Crêpe de Viscose (Brin de Cousette – 2016)
Version 2: Viscose Linna Morata (Mondial Tissus – 2017)
Passepoil satin bleu marine (Mercerie de Charonne – jesaisplusquand)
Tu imagines bien que ça m’a tout de suite énervée.
Moi, les hystériques pas gênées qui viennent te balancer leurs soi-disant problèmes en plein milieu de la nuit, ça me gonfle totalement.
Je suis la présidente de la Tasticottie, bordel !
On n’entre pas dans mon bureau comme dans un moulin, enfin !
Oui, je suis au service du peuple, oui je suis la meilleure détective du pays (la seule en fait, mais ceci n’empêche pas cela), mais il y a un protocole quoi !
Faudrait voir à me respecter un minimum quand même !
Non mais elle se prenait pour qui de débarquer comme ça, sans rendez-vous et à minuit ?
Oh ça, je l’avais reconnue. Bien sûr que je l’avais reconnue ! Comme tout le pays, je l’avais vue sur l’Instagram national, occupée à faire des bulles-boutons.
C’était parce qu’elle avait eu son heure de gloire qu’elle se croyait tout permis comme ça ? Quelques dizaines de likes et hop, elle s’est crue autorisée à débouler dans mon bureau à pas d’heure ?
Sur cette première version, j’ai thermocollé le col et les emmanchures pour éviter que le tissu se détende. J’ai aussi passepoilé les pinces, rallongé les manches et j’ai réduit la largeur des volants de moitié.
J’avoue que ses larmes m’ont prise au dépourvu.
« Pardon Madame la Présidente (ça me crispe qu’on m’appelle comme ça mais bon, je n’ai rien dit). Je ne savais pas quoi faire ni vers qui me tourner. Je suis désolée… Mais j’ai si peur, c’est… affreux Madame, je vous jure ! »
Elle avait l’air vraiment affolée.
J’ai respiré profondément et, en grande professionnelle que je suis, même à minuit, j’ai tenté de la rassurer.
Avec toute la douceur dont j’étais capable, je lui ai expliqué qu’elle n’était pas la seule à être dans cette situation. Des vêtements à problèmes, j’en voyais tous les jours en Tasticottie. En fait, à part une chemise Mélilot en 2016, aucun vêtement adulte cousu en Tasticottie n’était parfait. Il y a toujours eu un truc qui clochait. Des manches trop courtes, des épaules trop étroites, des pinces trop hautes. Toujours.
C’était bien simple, devant chaque nouvelle réalisation, la question n’était plus « Est-ce qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? » mais « Quel est le problème avec celle-là ? ».
C’était triste mais c’était comme ça. Et malgré tout, on finissait toujours par trouver une solution.
J’allais conclure mon petit discours en lui disant de prendre rendez-vous le lendemain, comme une personne civilisée, quand elle m’a interrompue (agaçante, cette petite mal élevée, très agaçante) :
« Vous ne comprenez pas Madame la Présidente (punaise, je n’aime PAS qu’on m’appelle comme ça, j’aurais dû le lui dire, à cette cruche), c’est… vraiment grave. Ecoutez, je peux vous montrer ? S’il vous plaît ? Je vous en prie ? »
Intriguée (et espérant m’en débarrasser rapidement), j’acceptai.
Elle enleva son imperméable, se défroissa maladroitement puis se redressa et me regarda dans les yeux, nerveuse, guettant ma réaction.
Je ne vis rien de particulier. Bon, les épaules étaient trop étroites et ça tirait un peu aux emmanchures. Rien de neuf sous le soleil. On connaissait ces deux cas de figure par cœur ici. C’était dommage, c’est vrai. Peut-être pouvait-on la bidouiller un peu ? En jouant sur les marges de couture par exemple ?
Toutefois, ce n’était pas exceptionnel. J’avais raison, ça pouvait attendre le lendemain.
Je levai les yeux vers elle, attendant qu’elle s’explique.
« Regardez les pinces » me dit-elle d’une voix étranglée.
Quoi les pinces ? Elle avait deux grandes pinces poitrine qui partaient de ses épaules et devaient venir mourir à 1 cm de la pointe de ses seins. Configuration classique en fait.
Et soudain ça me sauta aux yeux. Sur cette Brune, les pinces allaient s’éteindre à 4 bons centimètres des pointes des seins. On aurait dit des bretelles. Elles contournaient les seins par l’extérieur et c’était d’autant plus flagrant qu’elles étaient soulignées de passepoil bleu marine (une première en Tasticottie, le passepoil dans les pinces. Peut-être bien une dernière aussi, après cette affaire).
Allons bon, qu’est-ce que c’était que cette histoire ?
Portée, on aurait dit que cette Brune avait 4 tétons. Et j’avoue que j’en restais médusée. Je n’avais JAMAIS vu ça. Et pourtant j’avais vu pas mal de choses depuis que je présidais la Tasticottie.
Elle se mit à sangloter bruyamment et j’eus toutes les peines du monde à la calmer. Je la raccompagnai à la porte en lui assurant qu’elle n’était pas condamnée et que j’allais trouver une solution. Je lui promis d’ouvrir une enquête dès le lendemain et de tirer cette affaire au clair.
Je décidai de rentrer, moi aussi. Et tandis que je marchais sous la pluie, je sentais les questions affluer dans mon cerveau.
Je dormis mal cette nuit-là. Je n’arrivais pas à comprendre ce qui avait bien pu se passer. De toute évidence, quelque chose, quelque part dans le processus de confection de cette pauvre blouse était allé de travers. Mais quoi ? Où ? Comment ?
Le lendemain matin, je n’avais pas avancé d’un pouce dans mes réflexions. J’arrivai aux aurores au bureau, bien décidée à résoudre cette affaire.
J’avais 2 suspects : le tissu et le patron.
Je les convoquai illico tous les deux.
Le tissu se présenta immédiatement au palais présidentiel.
C’était un crêpe de viscose fluide. Voire fuyant. Difficile à cerner malgré son jaune chaleureux.
Sans attendre, je lui assénai mon hypothèse.
Il avait très bien pu rester figé et raidi sous l’effet du Fabulon qu’il s’était manifestement envoyé à haute dose, sans doute pour supporter la délicate étape de la coupe, pendant laquelle il ne faut pas trembler. Puis, l’épreuve passée, il s’était détendu, il avait pris ses aises et soulagé de s’en être bien sortie, il avait envoyé les pinces dans le décor.
C’était ça n’est-ce pas ? C’était ça qui s’était passé !
Tu l’aurais vu trembloter dans la salle d’interrogatoire ! Il a juré ses grands dieux que ce n’était pas vrai, qu’il ne s’était pas laissé aller, et que même si c’était le cas, il n’aurait jamais été jusqu’à écarter les extrémités des pinces de 4 cm. 4 cm ! C’était grotesque ! Il essaya de rire mais il ne parvint à émettre qu’un vague crissement peu convaincant.
Il se reprit et me regarda par en dessous.
Non, pour lui , il fallait chercher du côté de Pat. C’était ce petit loubard le fautif, pour sûr !
Devant mon air sceptique, il précisa que Pat était le patron qui avait été utilisé pour couper la Brune. Il fallait absolument l’interroger selon lui.
Je voyais clair dans son jeu. Il essayait de détourner mes soupçons. Mais il n’avait pas tort, il fallait que je vérifie.
Le patron, Pat donc, ne s’est pas présenté de la journée. Et en fin d’après-midi, je me résolus à partir à sa recherche. J’ai fini par mettre la main dessus en début de soirée. Il faisait la fête dans un bar et fut tout surpris de me voir débarquer.
J’ai tout de suite compris pourquoi on l’avait invité en Tasticottie. Ce gamin était beau, simple, attirant. Et je suis sure qu’il le savait.
Un devant, un dos, une manche et un volant. Qui ne succomberait pas ?
Pas étonnant qu’il ait séduit tant de couturières.
Sur cette seconde version, après avoir déplacé les extrémités des pinces, j’ai élargi les épaules, j’ai repris la largeur initiale des volants et j’ai rallongé les manches.
Dans la salle d’interrogatoire, il a d’abord éclaté de rire. Lui ? Coupable ? Avec toutes les réalisations qui fleurissaient sur le net ? Il trouvait mon accusation ridicule. Et j’avoue que pendant un instant, je doutai de moi.
Mais soudain, il fronça les sourcils, l’ai concentré comme s’il réfléchissait intensément. Puis il leva les yeux et avec cette assurance naïve qu’ont tous les jeunes, il me lança : « Et pourquoi l’erreur ne viendrait pas de vous ? Mmh ? Vous êtes quoi, un genre de star infaillible de la couture? »
Je ne m’attendais pas à ça. Et j’avoue que je suis sortie de mes gonds.
Je l’ai pris par le col, je l’ai traîné sur le sol et je l’ai plaqué contre la planche en PDF que j’avais utilisée (tu peux mesurer à quel point j’avais envie de coudre cette Brune, coupine : j’ai succombé au PDF alors que je n’aime pas ça du tout moi, les PDFs).
Pat n’a pas moufté mais il ne m’a pas quittée des yeux. Il avait le sourire provocant de ceux qui savent qu’ils mènent la danse.
J’ai tout vérifié. Minutieusement. Il coïncidait en tous points avec la planche et le carré test avait la bonne taille. C’était à s’arracher les cheveux.
Je décidai donc de tout reprendre depuis le début.
Sur les explications, je lisais bien « se finir à 1 cm au dessus des pointes poitrine ». Pourtant, sur les photos que je voyais sur Internet, ce n’était pratiquement jamais le cas. Les pinces se terminaient à l’extérieur des seins.
Plus troublant encore, l’avis des couturières qui avaient fréquenté ce patron était unanime : « Il est parfait », « il tombe impec » et autres louanges du même acabit. Alors même que les pinces ne tombaient pas au bon endroit sur les photos qui accompagnaient ces commentaires satisfaits. Je n’y comprenais rien.
Ce qui était clair en tout cas, c’était que Pat les avaient toutes envoutées. Aucune plainte, nulle part, sur aucun blog. Incroyable.
Je ne savais plus quoi penser de ce patron. Pat était-il serviable, beau et doux ou au contraire, était-il un manipulateur cynique qui se débrouillait pour s’attirer les bonnes grâces d’innocentes couturières ?
J’ai fini par écrire à sa mère, Delphine et Morissette, tellement j’étais perdue. Je lui ai demandé si les pinces devaient oui ou non tomber sur les seins, parce que ce n’était pas le cas chez moi.
La brave femme m’a répondu moins de 2 heures après (grosse surprise. Je ne m’y attendais pas et cette diligence a fait grimper encore l’estime que je porte à la créatrice de Delphine et Morissette).
Elle m’a écrit que Pat était un bon garçon qui s’adaptait comme il pouvait à toutes les couturières. Elle m’a précisé que sur elle les pinces tombaient pile poil. Elle m’a dit que peut-être en jouant sur le tissu, en utilisant quelque chose de très fluide, les pinces pourraient devenir comme des découpes sur le côté, sans que ça heurte l’œil ?
Pas faux. Et même plutôt raisonnable. Les chances qu’un patron tombe parfaitement bien sur tout le monde était inexistantes, je le savais bien, depuis le temps que je cousais. Il fallait s’arranger avec cette réalité et accepter une part de flou, d’inexactitude.
Ce qu’il fallait faire, c’était bien évidemment suivre son avis et en rester là.
Je ne l’ai pas fait.
Je sais, je sais coupine ! Mais mon boulot, ce n’était pas seulement comprendre pourquoi les vêtements tasticottiens ne tombaient pas bien sur moi. Mon boulot, c’était aussi de trouver une solution pour qu’ils finissent par épouser parfaitement mon corps.
Je te parle de boulot mais en réalité, c’est une vocation, coupine. Oui, une vocation. C’était pour nourrir cette exigence que j’étais venue m’installer en Tasticottie, c’était pour ça que je cousais. Pour aller au-delà de l’à peu près, pour réduire le hiatus entre l’habit et moi, approcher l’exactitude, le sur-mesure, tu vois ?
Une pince poitrine doit tomber sur la poitrine, coupine. Je vais peut-être te sembler bornée mais pour moi, c’est un fait indépassable.
Pat n’y était pour rien au fond. Ce n’était pas sa faute s’il ne s’entendait pas avec mon corps, mais je ne pouvais pas le relâcher. Il me fallait des résultats, tu comprends ? Ne serait-ce que pour tenir la promesse que j’avais faite à l’infortunée Brune.
Il s’est retrouvé en maison de correction, tu sais ? A cause de moi et de mon opiniâtreté.
Suite à mon enquête, il y a évidemment eu un procès. La Brune a témoigné.
Le tissu s’en est sorti. Non lieu, faute de preuves. Sans compter que le passepoil, avec lequel il s’était acoquiné l’a totalement blanchi, arguant qu’ils ne s’étaient pas quittés et que le tissu s’était toujours bien tenu.
Il fallait un coupable. Il fallait que quelqu’un paie. Et c’est Pat qui a trinqué.
Les jurés ont estimé que la seule solution était de le mater, de le faire plier. Il a pris 6 nuits fermes. Avec traitement.
Quand il a entendu le verdict, il a fondu en larmes. Et même si ça fait des années que j’envoie des patrons se faire rectifier le portrait après un essai raté, la détresse de Pat m’a serré le cœur, coupine.
Je me sentais vraiment coupable alors le jour de sa libération, j’étais là, assise sur un banc face à sa prison, à l’attendre.
Je voulais lui annoncer qu’on lui donnait une seconde chance, que désormais, s’il se conduisait bien, toute cette histoire serait derrière lui. Qu’on pourrait tout oublier.
Je voulais aussi lui demander pardon. Pour ce qu’on lui avait infligé à cause de moi.
J’ai eu un choc, tu sais ? Quand je l’ai vu, bardé de scotch, j’en ai perdu mes mots. Il était méconnaissable après toutes les modifications qu’il avait subies. Il y avait eu le déplacement des pinces mais aussi une modification brutale pour allonger les épaules, une transformation faite sans subtilité et un peu au hasard. Une vraie boucherie, coupine.
Quand il m’a aperçue, il n’a pas réagi. Il est resté devant la porte de la maison de correction, les bras ballants et le regard éteint, à attendre la suite des événements comme si elle ne le concernait plus.
J’ai brisé ce petit, coupine. Tu l’aurais vu ! A cause de moi, il était comme lobotomisé, c’était affreusement triste à voir.
J’ai tout de suite décidé de le réanimer. Sans attendre, je lui ai présenté une viscose rose pâle toute jolie que j’ai achetée l’hiver dernier chez Mondial Tissus (Je ne t’avais pas dit que j’avais recommencé à acheter du tissu ? Ah bon ? T’es sure ? Ca m’étonne …).
J’espérais l’égayer et manifestement j’avais fait le bon choix.
La petite viscose lui a tout de suite plu. Il a même ouvertement flirté avec elle. Ils s’entendaient bien, c’était manifeste. Grâce à son traitement, les pinces tombaient maintenant parfaitement bien à 1 cm de la pointe des seins.
Assez rapidement toutefois, j’ai dû m’avouer qu’il n’était plus le même. Il avait perdu quelque chose, un part de son âme peut-être. L’encolure se mettait de travers sur la petite viscose, les emmanchures tiraient toujours un peu (moins, certes, mais quand même) et les épaules rebiquaient curieusement. Heureusement que les volants étaient là pour cacher toute cette misère.
Quelque chose a mal tourné et aujourd’hui, quand je mets ma petite blouse, je le sens.
J’ai foutu Pat en l’air, coupine.
J’aurais pu reconnaître qu’il ne m’allait pas. J’aurais pu offrir ma première Brune (qui se terre sur une étagère de mon armoire depuis cette histoire) à quelqu’un qui avait une morphologie adéquate ou qui se foutait de cette histoire de pinces et passer mon chemin.
J’aurais pu laisser Pat intact et l’envoyer séduire une autre couturière.
Il y a tellement de choses que j’aurais pu faire. Au lieu de quoi, je l’ai forcé à s’adapter à moi. Je l’ai tordu au-delà de ce qu’il pouvait endurer. Et puis je l’ai brisé. Je l’ai bousillé et il ne s’en remettra jamais.
Quel gâchis, n’est-ce pas ?
Parce que les petits trucs qui ne vont toujours pas sur ma deuxième blouse font que le jeune Pat n’a plus d’avenir ici. Je ne vais sans doute plus recourir à ses services.
Je ne peux plus continuer comme ça, coupine.
Je ne veux plus massacrer des patrons innocents pour obtenir ce que je veux alors qu’ils ne correspondent pas à ma morphologie. Je ne veux plus qu’il y ait un autre sacrifié en Tasticottie, un autre Pat sur ma conscience.
Il faut se donner les moyens de ses ambitions. Mais tous les moyens ne sont pas bons, coupine.
Je crois qu’il est temps que je me lance enfin dans l’actualisation puis dans la transformation de mon patron de base pour obtenir des vêtements qui me vont parfaitement bien.
Il est plus que temps.
Quel bonheur de te retrouver si vite après le post de mai. Bonheur de lecture, régal du style, de l’humour pince-sans-rire et de tes couturettes. J’aime visiter la Tasticottie, même si la guide en jaune ne lui rend pas honneur dans sa tenue tout étriquée, mais sa jumelle en rose est délicieuse, mignonne tout plein. Mme la Pr, euh Tasticottine, je te trouve bien sévère avec ta visiteuse. Bon, d’accord, le porté ne se discute pas de derrière un écran. Alors, c’est Mme la Pr…, c’est toi qui a raison bien sûr !
😀 Merci beaucoup Domoulic! Et à très vite en Tasticottie!
Madame le Président, que les temps sont sombres en Tasticottie !!! Evidemment, nous pleurons tous sur le malheureux sort du pauvre Pat mais il est temps d’oublier nos chagrins et nos peines pour nous tourner vers le soleil !
Blague et langage ampoulé à part /* J’cause pas tous les jours à une préz moi ! */, la blouse rose mérite une petite chance quand même ! Elle est pas mal du tout, j’oserai même un « joli » ! Très printanière en tout cas !
& pour le patron du base, aucune d’entre nous n’est l’égale de sa voisine ! Un patron nécessite souvent des modifs et des ajustements pour convenir parfaitement à nos différentes silhouettes ! Merci de clamer haut et fort que les pinces poitrines DOIVENT tomber SUR la poitrine et que ce n’est pas à nos nichons de s’adapter !
Bon courage à la Tasticottie qui doit relever de nouvelles épreuves même si j’ai déjà hâte de voir les résultats !!!
Je me régale à chacun de tes commentaires, tu sais Cyqlaf ?
Et ça me fait du bien de lire que tu penses aussi que ce sont les pinces qui doivent s’adapter et pas les nibards! Je suis à 2 doigts d’organiser une manif pour le revendiquer!
C’est avec un immense plaisir que je te retrouve depuis ton dernier post de mai.
D’habitude, quand je vais sur les blogs, je les lis en diagonale, mais les tiens, je suis happée par ton texte, et je ne relève pas la tête du début jusqu’au point final. Ta petite blouse rose est jolie, quoique tu en pense, les pauvres Pat sont faits sur des traits standards, mais nous n’avons pas la morphologie standard, très peu en tous cas. Nul n’est parfait. Courage!!!
La Tasticottie m’a l’air très exigeante.
Continues de nous faire rêver, ça fait un bien fou.
Bonjour de la Belgique
#dansmonpetitatelje
J’adore tes inspirations et tes envolées madame la présidente! Je vais faire une demande de visa pour venir séjourner en Tasticottie !
Tu es une invitée perpétuelle, Coupinette-Vinciane! Pas besoin de visa, je te délivre un laissez-passer perpétuel. Et s’ils t’embêtent à la frontière, dis-le moi, hein! Je m’occuperai personnellement des gardes (faut bien que ça serve, d’être présidente, des fois!).
Bises ma coupine!
Non mais quelle tortionnaire tu fais ! Et tu avoues en plus…
Allez, faute avouée, à moitié pardonnée. Je suis sûre que Pat ne t’en veut pas tant que ça. Et son calvaire n’est pas si flagrant vu d’ici. La magie de la photo et de l’écran peut-être.
Mais tu as raison, faire souffrir inutilement des innocents pour assouvir sa propre passion, c’est…criminel.
Cours vite finir ce patron de base !
Mon premier commentaire s’étant égaré quelque part en Tasticottie, peut être trop long, j’abrège cette fois.
Bravo pour cet article à l’Agatha Raisin, oui la Christie c’est devenu ringard tout comme Burda ou Fait Main, mais soit, j’ai palpé la vraie vérité sur ces envois PDF, qui font la joie des « nouveaux créateurs » si créateurs … merci M6 et les reseaux sociaux. Ca parait tellement simple qu’on en oublie les préceptes de la couture, et ça ne peut que m’agacer de lire les gnagnagna des » brebis « de Panurge
Comme le style du blog me plait, je vais m’abonner même si je suis d’une autre génération ….
En tous cas le photographe officiel de Tasticottie ne montre pas les défauts. je la trouve bien sur toi cette blouse rose, on devine un léger plissement à l’encolure, mais de là où je suis rien de choquant ! Après, c’est toi Madame la Présidente qui es dedans… et ça; ça ne se discute pas !
Chère Mme Tasticottine, un grand merci pour cette nouvelle à suspens et pour les éclats de rire en série. Cela dit, il n’y a pas photo entre la Brune jaune ( ! ) et la Brune rose. Je trouve pour ma part que le charcutage de patron a été bénéfique, même si toute l’opération t’a, semble-t-il, laissé un goût amer.
Je voudrais clairement te féliciter de ce bilan si franc, car il n’y a rien qui m’énerve plus que certaines blogueuses qui systématiquement « coupent le vêtement en 36 et ne font aucune modification », en ajoutant que « tout tombe parfaitement bien ». Elles doivent avoir la taille mannequin et les lolos mobiles !!
Je comprends ton entêtement. Je dois avoué n’avoir jamais essayé Pat la brune, mais j’ai tenté des blondes et un autre dont j’ai oublié le nom et les pinces sont toujours loin loin de leur but. Je me suis promis que la prochaine fois j’essaierai de régler ce problème …. et pour l’instant je repousse je repousse cette prochaine fois.
La photo est ce qu’elle est, et donc peut cacher des imperfections mais comme ça moi je l’aime bien ta deuxième brune (j’aimais aussi la première d’ailleurs !)
Le patron est souvent le coupable, on en a toutes fait les frais!! avec la complicité plus ou moins passive du tissu.. Et je suis entièrement d’accord avec ma Fanfreluche: les bloggueuses qui s’extasient devant des patrons où rien n’est à reprendre sont encore plus coupables!!! Le patron idéal n’existe pas, ça se saurait….
T’as eu raison Tasticottine d’essayer de l’adapter, faut au moins lui donner une chance.. Après s’il morfle trop c’est qu’il est inadapté et bon à jeter …
J’avoue ne pas être très fan de ce modèle (je ne suis pas très « volant ») mais indéniablement la Rose tombe beaucoup mieux même si tu ne te sens pas bien dedans.. Je suis sûre que ta prochaine inspiration sur la base de ton patron de base sera plus gratifiante!! Et j’ai hâte de voir ça et de te lire bien sûr…
Merci encore pour cette verve, ce suspense, ma semaine commence bien ensoleillée !
Merci « Madame la Présidente », mes honneurs…
ah ah ah que je t’aiiiimeuuuuuh !
ton opiniâtreté me fait halluciner !!
mais je la trouve parfaite cette 2e brune (il en faut souvent 2 des brunes pour se sentir bien)(et je ne parle pas de couture tu me connais) ! tu es divine ♥
m’enfin, cette idée de reprendre ton patron de base me semble parfaitement adaptée à ta quête du patron parfait !!
je t’embrasse et ai hâte de te lire à nouveau
J’adore ton histoire! Le monde de la couture sans toi, ce serait vraiment ni drôle ni intéressant . Bisous