La manif
Comme tu sais chère coupine, j’ai pris un mois de vacances l’été dernier. Un mois en famille et loin de la Tasticottie.
Ce fut un mois de Juillet merveilleux. Tout le stress qui m’étranglait auparavant s’est envolé. Nous revîmes plein d’amis, nous assistâmes à un très beau mariage, nous crapahutâmes en montagne, nous nous baignâmes dans un lac et nous terminâmes notre périple au bord de la mer. Où nous confiâmes notre progéniture aux bons soins des parents de Lancelot.
Ce fut donc libre comme l’air, sereine et détendue que je rentrai, un soir de la fin Juillet.
Le lendemain matin, un drôle de bruit me tira du sommeil, une sorte de bourdonnement sourd qui venait de l’extérieur. Me levant d’un bond, j’ouvris mes volets. Et là, juste sous mes fenêtres, il y avait… plein de monde.
Mais alors plein plein de monde.
Dans mon allée et jusque sur mes plates-bandes, une foule compacte, dans laquelle je reconnus plusieurs têtes, bruissait de conversations à voix basse.
Sur le moment, je n’ai pas compris. J’ai souri, ravie qu’ils soient venus me chercher pour aller au café. Quelle charmante idée que ce comité d’accueil !
Ils étaient très nombreux quand même. Et puis ils piétinaient mes pauvres fleurs. Mais bon, c’était l’intention qui comptait. Ils étaient adorables.
Je levai la main pour les saluer lorsqu’une corne de brume me déchira les oreilles. Immédiatement après, tous se mirent à hurler. Certains scandaient « On veut coudre ! On veut coudre ! On veut coudre ! ». D’autres m’interpellaient directement : « Enfin ! T’es enfin revenue ! », « Allez hop ! Bouge-toi ! On y va ! ».
D’autres encore levaient au-dessus de leurs têtes des pancartes sur lesquelles je pouvais lire « Coudre en Août coûte que coûte ! », « La couture c’est la vie ! » « Coudre toujours et encore plus ! », « Couture Power ! ».
Oh punaise ! ai-je pensé, comprenant enfin ce qui se passait. Une manif dans mon jardin !
Quoi ?
Mais qu’est-ce qui leur prenait ? Qu’est-ce qu’ils voulaient à la fin ?
Je me penchai un peu et je remarquai, dans les premiers rangs, des hystériques qui se griffaient le visage et s’arrachaient de pleines poignées de cheveux en sanglotant « On n’en peut pluuuuuuus !!! », « On veut couuuuuudre ! » (des jeunes évidemment, toujours aussi excessifs, toujours aussi chevelus).
Leur revendication était limpide.
Ils commençaient à me faire peur, tellement ils étaient déchaînés. On aurait dit des drogués, coupinette. Des drogués en pleine crise de manque.
Il fallait calmer le jeu avant qu’ils ne s’en prennent à mon jardin ou à ma maison, alors je leur dis que je comprenais et je leur promis qu’on allait entamer un nouveau projet couture sans tarder.
Enfin, après le café (fallait pas pousser, non plus).
D’abord hésitants, ils ont fini par quitter mon allée et mes plates-bandes (pas trop esquintées, à mon grand soulagement). Ils ont tous pris la direction du café, où j’avais promis de les rejoindre dès que je me serais habillée.
Quand je suis arrivée, ils avaient déjà expédié leur expresso, leur petit crème, leur allongé ou leur noisette et ils s’étaient lancés sans attendre dans un débat à propos du futur projet.
J’ai quand même demandé : « Ben vous ne voulez pas que je vous raconte mes vacances, d’abord ? »
A leurs regards, j’ai vite compris que non, ils ne voulaient pas, et j’ai sagement remisé les photos que j’avais sorties de ma poche.
Bon c’est vrai que la plupart d’entre eux n’étaient pas partis en vacances. Ça faisait des semaines qu’ils tiraient des plans sur la comète en attendant mon retour. Ils étaient chauffés à blanc, il fallait les comprendre.
J’avalai donc mon café d’un trait et je n’avais pas reposé ma tasse qu’ils étaient déjà tous debout, prêts à aller travailler.
Le temps de régler l’addition, tout le monde a couru vers la salle de réunion.
Où ils me sont tombés dessus avec leurs idées. Tout le monde parlait en même temps. « La jupe d’Anne Kerdilès dans le dernier hors-série de Modes et Travaux ! », « Non ! Non ! La chemisette du Marie-Claire Idées ! Ça fait des mois qu’on veut la coudre ! », « Arrêtez ! On a BESOIN de pyjamas ! Cousons un pyjama ! Non deux ! Cousons deux pyjamas ! », « Des saaaacs ! Cousons des saaaaacs les mecs, c’est le moment ou jamaaaaais ! » (les jeunes chevelus, toujours hystériques) (le café n’avait pas aidé, à mon avis).
Ils me jetaient tous leurs propositions à la figure alors que je ne m’étais pas encore assise.
« Du calme les amis, laissez-moi le temps de m’installer ! »
Personne ne se calma, bien au contraire. La discussion était même en train de dégénérer entre un jeune et la petite dame qui insistait sur notre pénurie de pyjamas. Elle lui donnait de grands coups de cabas dont il essayait maladroitement de se protéger en lui tournant le dos.
Je pris donc une grande inspiration et je leur annonçai d’une voix ferme : « Okay. Cousons des combi-shorts pour les filles ! »
L’ambiance se refroidit d’un coup.
« Ah non ! AH NON ! On ne va pas ENCORE coudre pour les enfants ! Il n’y en a que pour elles, ça suffit maintenant ! » a dit le jeune qui militait pour les sacs.
Je lui ai répondu qu’il exagérait quand même. C’est vrai quoi, on ne coud pratiquement jamais pour les poussinnettes.
Et puis c’était notre challenge annuel quand même. Depuis la nuit des temps (bon ok, 2008), chaque été, on cousait des vêtements pour enfant. Le défi Margot, c’était limite une tradition !
« Une tradition, mon œil ! Il y a un paquet d’étés où on l’a zappée la tradition ! Rien que l’été dernier, on n’a rien cousu ! »
« En plus, elles sont cinq, les filles, maintenant ! » a ajouté la petite dame aux pyjamas, « ça s’appelle le défi Margot, mais en fait il y a aussi Lisa, Tchup, Chonchon et Adélie. Ça va nous prendre tout le mois d’Août d’habiller ce régiment ! »
Une des Anciennes enfonça le clou : « Et puis pourquoi des combi-shorts ? Hein ? C’est franchement casse-gueule comme plan. On n’a même pas les fillettes sous la main, comment on saura si ça leur va ? On faisait des jupettes et des petites robes avant. On était bons dans ce qui tournait ! Pourquoi changer ? Elle est où la tradition là-dedans ? »
C’était mal engagé mais je tenais une forme olympique alors j’ai bataillé.
Nous avions grandi avec tous ces défis estivaux que nous avions réussi à relever. Alors pourquoi reculer devant celui-là ?
Margot voulait un combi-short, elle avait été très claire là-dessus. Il fallait donc qu’on lui couse un combi-short. C’était le défi Margot non ? Il perdrait tout son sens si on ne tenait pas compte des désidératas de la demoiselle.
Et puis on n’avait pas vraiment cinq combi-shorts à coudre, on pouvait n’en coudre que pour les 4 grandes, Adélie était encore petite (meuh non, je n’ai pas « sacrifié » Adélie !) (tout de suite les grands mots)(on lui a cousu une barboteuse Lottie après, si tu veux tout savoir).
Pour une fois que l’été était clément, pour une fois que nous avions le temps et la disponibilité pour consolider cette jolie tradition, ce serait vraiment dommage de ne pas saisir cette chance, non ?
A ce moment-là, j’en suis sure, je les avais tous acquis à ma cause.
J’aurais mieux fait d’en rester là.
Mais tu me connais coupine, il a hélas fallu que j’en rajoute.
Dans un élan d’honnêteté, j’ai dit qu’au départ, je ne pensais coudre un combi-short que pour Margot mais que tant qu’à faire, autant en coudre pour les autres aussi. Faire d’une pierre 4 coups quoi.
J’avais à peine fini ma phrase qu’ils se mirent tous à paniquer.
Il y eut un véritable concert de cris, de pleurs, de lamentation et même de menaces.
« C’est une blague ?? » « T’as convoqué les Tankafers ? », « Ça ne t’a pas servi de leçon la dernière fois ? », « T’avais promis ! T’avais promis que plus jamais on ne les reverrait ! », « Ah mon Dieu, elle a recommencé ! Elle a fricoté avec les Tankafers ! » hurlaient-ils.
« Hé, ho ! Vous avez envie de coudre ou bien ? » ai-je tonné (les crises d’hystérie à répétition, ça commençait à bien faire là !)
J’avais appris ma leçon et je maitrisais les Tankafers. Je n’avais pris que celui-là, parce qu’il était plein de bon sens.
Vinciane, l’une de nos consultantes en bonnes idées couture, m’avait parlé au printemps du Summer Romper for Kids, patron gratuit de Purl Soho. Elle m’avait appris que le patron était disponible en 7 tailles, du 2 ans au 11 ans, et elle m’avait prêté ses planches PDFs reconstituées.
Le Tankafer s’imposait clairement là, non ? D’autant que Vinciane avait cousu ce modèle plusieurs fois pour sa poupette personnelle et qu’elle avait constaté qu’il taillait bien.
Je les ai exhortés à réfléchir. C’était du tout-cuit ! On allait expédier le challenge en deux temps trois mouvements et après, on pourrait se vautrer tous ensemble dans de la couture égoïste.
Ils n’ont pas tergiversé longtemps. Ils avaient tous trop envie de coudre, alors ça ou autre chose, après tout… En plus nous avions du temps à ne savoir qu’en faire et aucune date limite. Ça promettait d’être formidable.
J’ai donc clôturé la séance de travail sur cet accord général et on est allés au café s’en jeter un petit pour fêter ça.
Tu me croiras si tu veux coupine, mais le lendemain, quand j’ai ouvert mes volets à l’aube, un petit comité faisait le pied de grue dans mon jardin. Ils étaient tellement impatients de s’y mettre qu’ils étaient carrément venus me chercher. Évidemment, il ne fut pas question de faire un détour par le café mais je ne protestai pas, j’avais très envie d’aller coudre, moi aussi.
Était-ce parce que nous étions au taquet ? Ou alors parce que ce merveilleux patron n’est constitué que de 3 pièces ? Toujours est-il qu’en à peine 3 heures, nous avions décalqué les tailles 4 ans, 8 ans et 10 ans. Nous avions même eu le temps d’extrapoler une taille 12 ans pour Margot. Je peux te dire que nous étions drôlement contents de nous.
Dans l’après-midi, un petit groupe de réflexion s’est spontanément constitué autour de la question des tissus à employer.
On a à peine débattu (pour la forme). En moins d’une heure, nous avions sélectionné des coupons pour Margot, Lisa et Chonchon.
Pour Tchup, ce fut plus compliqué. Elle avait demandé un tissu vert. J’ai envoyé des émissaires aux quatre coins du pays et jusqu’à Saint-Nazaire (chez Diffus’Laine, haut lieu de perdition pour couturières de l’Ouest). Tous ont fait chou blanc. Tu apprendras, coupinette, que le vert n’inspire pas tellement les éditeurs de tissus.
Finalement, nous avons trouvé notre bonheur tout près d’ici, à LibertyVille (j’aurai bien gardé ce coupon pour ma pomme mais c’était le seul coupon vert à peu près potable qu’on avait, je l’ai donc sacrifié sur l’autel de l’amour maternel) (quelle arnaque l’amour maternel, je me fais toujours avoir!).
Dès notre retour à l’Atelier, deux ou trois jeunes sont allés porter les tissus choisis au Lavoir et avant la fin de la journée, ils étaient propres et secs.
Tu n’imagines pas le plaisir que ce projet nous a apporté, coupinette. Une vraie promenade de santé. C’est simple, on n’a connu AUCUNE galère. Aucune, coupine !
C’était magique. Même la modification que nous avait demandé Margot (à savoir une encolure Bardot) nous a semblée hyper simple à mettre en œuvre.
On bossait sous la direction du Tankafer et ça s’est révélé très agréable (beaucoup ont d’ailleurs fini par le trouver sympathique au bout d’un moment). Nous étions tous comme sur un nuage. On travaillait avec gourmandise, sans forcer, on prenait plaisir à s’appliquer et on rigolait beaucoup. Les fenêtres de l’Atelier étaient grandes ouvertes et le soleil entrait à flot. On se sentait si bien.
Cette semaine –là nous a clairement fait beaucoup de bien. En plus, on avait repris un rythme normal et on ne zappait plus le café le matin.
Quand on ne cousait pas (les après-midis, rapport à la sieste), certains griffonnaient des idées, préparaient les projets suivants, imprimaient et assemblaient tranquillement des PDFs.
Ce fut vraiment une période idyllique.
A la livraison, nous fîmes un carton. Les 4 combi-shorts taillaient parfaitement bien et tout le monde en fut ravi. Les poulettes en furent si contentes qu’elles acceptèrent de participer à une séance photo (les pauvres, elles se sont caillé les miches, il y avait un vent à décorner les bœufs ce matin-là sur la plage) (ça va hein, je les ai payées) (en bonbons certes, mais cher quand même).
Juste avant la « vraie » photo, toutes en pull! (la dure réalité de certains étés vendéens) (personne n’est tombé malade, je précise)
En Tasticottie, on était fiers comme des petits coqs de nos combi-shorts. On a fait une exposition au Musée National, avec les photos. Il y avait un petit cocktail après aussi. C’était une très belle soirée, tu aurais dû venir !
En se quittant ce soir-là, on s’est dit qu’il fallait absolument qu’on remette ça l’an prochain. Et puis on s’est donné rendez-vous le lendemain pour coudre pour ma pomme.
Après le café, évidemment.
Couture pure (et dure)
Quel est donc ce patron ?
Le Summer Romper for Kids de Purl Soho (patron gratuit)
Tailles choisies
4 ans, 8 ans, 10 ans et 12 ans (extrapolé).
Pourquoi/Comment j’ai choisi cette taille
Vinciane m’ayant dit que ça taillait bien, j’ai fait en fonction de l’âge des enfants :
Chonchon avait 3 ans et demi, Tchup 7 ans et demi, Lisa 9 ans (mais elle est grande) et Margot 11 ans et demi.
Tissu utilisé / origine
Petit Pan pour Chonchon, Liberty Capel vert (référence 3055 L)(si ça peut t’aider) pour Tchup, Voile de coton à étoiles pour Lisa et Tencel pour Margot.
Métrage utilisé
75 cm pour Chonchon et 1m à la louche pour les autres (ça se voit que j’ai oublié de mesurer ou pas?) (la faute au pastis surement) (je rigole, j’ai horreur du pastis).
Bonne idée ce tissu, ou pas ?
Ben ma foi oui je n’ai eu aucun regret en cours de route. Tous les tissus étaient bien dociles, même le tencel qui aurait pu me la jouer fuyant a eu le bon goût de se tenir tranquille.
Les autres fournitures
Du biais. De prime abord, j’ai voulu mettre des biais contrastants, pour dynamiser les combi. Mais toutes les options que j’ai étudiées étaient bof, surtout sur celle de Tchup. Donc pour finir et Tankafer (huhuhuhu!) j’ai donné dans le ton sur ton: Biais bleu marine et biais rouge de mon stock. Biais Liberty réalisé de mes petites mains (l’enthousiasme permet de déplacer des montagnes parfois).
De l’élastique pour la taille et pour le haut du devant et du dos.
A ce sujet, j’ai récemment acheté des aiguilles passe-lacets. Tu connais ? C’est wonderful, coupine. Avec le passe-lacet, finies les galères avec les épingles à nourrice qui se tordent ou s’ouvrent en plein milieu de la coulisse et qui rechignent à passer les coutures de côté (you see what I mean ?). Avec le passe-lacet, les élastiques et les rubans redeviennent enfin tes amis (je suis pas mauvaise en réclame, n’est-ce pas ?)
Des modifs, peut-être ?
Oui. Sur la combi en taille 12 ans, j’ai modifié l’encolure en suivant le tuto de Nom d’une couture pour obtenir une encolure Bardot (très à la mode l’été dernier).
Je me suis laissée aller à broder le volant aussi (Margot a trouvé ça bof mais a finalement gardé le volant tel quel).
Au moment de la livraison, elle m’a demandé d’ajouter un ruban à la taille.
Une fois n’est pas coutume, j’ai surjeté toutes les pièces des combis avant de les assembler. Avec du fil blanc. La flemme, que veux-tu (l’enthousiasme a ses limites). Mais vu l’étroitesse des marges, c’était une mauvaise idée parce que sur certaines couture d’assemblage, on voyait un peu du surjet et c’était bien moche. J’ai dû donc reprendre certaines coutures plus souventqu’à mon tour et ça m’a copieusement saoûlée. Ca m’apprendra à surjeter avant d’assembler tiens.
Un truc chouette sur cette cousette ?
Pour distinguer l’avant de l’arrière sur cette combi, on met un petit ruban plié en deux dans la couture de la coulisse d’élastique à l’arrière. C’est un détail mais c’est brillant. Les enfants ne se trompent jamais de sens. Il faut absolument que je transpose cette idée sur mes prochaines coutures pour les filles.
Un truc barbant, saoulant ou lourdingue ?
Aucun de chez nada. Ce projet couture fut un enchantement de bout en bout.
A refaire, qu’est-ce que je changerais ?
J’ajouterais des poches. Tchup me l’a fait remarquer et je pense qu’avec des poches italiennes, cette combi flirterait avec la perfection.
Vais-je vraiment récidiver ?
Ben oui! On a dit qu’on remettait ça l’an prochain!
Comme toujours, une fort jolie histoire et quand même, QUATRE demoiselles gâtées en bord de mer!!!
T’as vu ça Flo? Si avec ça je ne remporte pas l’award de la meilleure Maman/Tata 2018, je rends mon tablier!
C’est toujours un bonheur de te lire et ce poste m’a bien fait rigoler. On voit quand même que Tankafer a encore frappé mais le sourire heureux des filles prouve que parfois (souvent?) il a raison. Merci de ce moment de lecture.
Merci à toi Françoise! Ton commentaire me fait infiniment plaisir et me donne envie de continuer à explorer la contrée parfois délirante de Tasticottie. 🙂
Excellent ! Et quelle énergie !!!
Merci! C’est saisonnier chez moi l’énergie. L’automne me rançonne à mort à ce niveau-là. Mais je finirai bien par vaincre (à coup de fer et de magnésium certes).
Ah la la qu’est ce qu’elles sont belles ces poulettes dans leur combishort de dingo !
Nan mais franchement c’est pas la fringue la plus confortable de l’univers ?
Ma copine Julie, propriétaire d’une pré adolescente, les fait à la chaîne aussi, car mademoiselle ne veut porter QUE ÇA en été.
C’est marrant que tu parles de diffus laine parce que j’étais à celui de Bordeaux hier soir, et OMG heureusement que je suis en quasi no buy et qu’on est arrivées à 45 min de la fermeture parce que sinon j’avais un recommandé de mon banquier en rentrant chez moi.
En tout cas chapeau, elles sont magnifiques et longue vie à la présidente de Tasticottie !
Et voilà, je rigole toute seule dans mon salon comme à chaque fois que je te lis, Marie! Et ça fait sursauter le chat. Merci coupinette!
Mais je te rejoins sur ce must-have-sinon-tas-rien-compris-à-la-vie qu’est le combishort. J’avais des appréhensions concernant Chunchon qui, à 4 ans, est du genre « je vais aux toilettes au dernier moment de l’ultime limite ». Je lui prédisais une série d' »accidents », rapport au fait qu’il faut se désaper quasi intégralement pour que la situation ne dérape pas. Ben j’ai eu tort. Elle a vite compris comment faire (ouf) sans mon aide (youpi!).
Bref je bénis les combis!
Comme à l’habitude, tes articles sont une bouffée d’air frais. Et même d’air iodé, cette fois-ci. Merci beaucoup. Les combishorts sont adorables et je vais de ce pas télécharger le patron. La réalisation pour ma petite fille attendra l’été prochain, mais ce qui est fait n’est plus à faire. Devise des Tankafer.
😀 Il faut bien dire qu’ils ont aussi leurs bons côtés, ces Tankafer. Enfin, moi je chuchote hein, trop peur de me faire lyncher.
Je suis ravie que les combis te plaisent et je suis persuadée que ta poulette sera superbe dans la sienne l’an prochain.
Elles sont adorables les quatre mouflettes et bravo pour les photos même si elles se sont gelées, ça ne se voit pas!! Les photos respirent la bonne humeur! Et puis faut souffrir un peu pour être, et montrer qu’on est, belles!! Ah mais pour du tissu vert, t’aurais dû me demander, je n’ai pratiquement que ça (grande fana de vert).. N’hésite pas la prochaine fois!! et bravo pour ces jolies réalisations..
ça donne envie cette belle plage… nostalgie….
La Vendée en Août ça donne le meilleur ou le pire. C’est une loterie. Nous on joue chaque année, qu’on ait gagné ou perdu l’année d’avant. Trop accros.
Mais il a l’air top ce patron! Très belles réalisations. Et mention spéciale pour le sourire édenté de Tchup trop mimi
Tous les jours, je me dis qu’il faudrait que je prenne plus de photos de Tchup dans cette phase qui ne durera pas. Je la trouve attendrissante, à sourire comme ça de toutes les dents qu’elle n’a pas. 😀
Et sinon, je te recommande ce patron, c’est une tuerie.
Mais quel régal de te lire à chaque fois!! L’arnaque de l’amour maternel m’a bien fait rire… Et puis ces combis sont très réussies, ce qui ne gâche rien à l’histoire. J’avais repéré ce patron aussi, tu me donnes envie… l’année prochaine!
Merci Jeanne!
Tu n’imagines pas le nombre de coupons que j’ai sacrifié sur l’autel de l’amour maternel alors que j’avais un projet bien précis en tête pour eux. Mais bon, je succombe au moindre air de Bambi désespéré qui veut CE tissu-là et pas un autre…
Je suis contente que le texte t’ait plu et je te dis à très vite (si j’arrive à tenir mes résolutions!)
Quelle beauté ce liberty capel ! Je ne sais pas si j’aurai fait le sacrifice sur l’autel de l’amour maternel .
Arrête, tu vas me faire regretter! 😀
Quatre combishorts. QUATRE. Moi, cet été, j’ai peiné à coudre deux combishorts et toi, tu te balades en en cousant QUATRE.
#Admiration #RespectTotal #YeuxEcarquillésEnFormeDeCoeur
/* ah ah ah, l’envers du décor …. avec les pulls / sans les pulls … On sacrifie le liberty OK mais en échange, vous allez vous peler pendant 15 mn sur la plage !!! J’ai fait l’inverse cette semaine en leur mettant des pulls alors qu’il faisait 25 …. Mais sinon, niet, je ne couds plus rien !!! */
Ca m’a quand même coûté 4 paquets de dragibus cette affaire! Et elles ont échappé au rhume-voire-pire (j’avais écrit « on » au début mais moi j’étais bien couverte en fait). Maintenant, repos jusqu’à l’été prochain (je compte bien leur resservir le même patron :D).
Et puis t’as cousu un tee-shirt pour homme toi, alors t’as l’immunité totale jusqu’en 2019, veinarde!
« Coudre en Août coûte que coûte ! » Le meilleur slogan, peux tu le décliner pour les autres mois ?!!
Je me suis régalée de bout en bout, bravo !
😀 😀
Là tout de suite je sèche, mais je vais chercher des slogans pour les prochains mois, tu m’as tentée. 😀
Merci beaucoup beaucoup!
Qu’est ce que tu m’as fait rire! et puis elles sont très chouette ces combis
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