L’éclatante campagne vendéenne

Soldats, gaaaarrde-à-vous ! Le Général Janome va s’adresser à vous.

Merci, capitaine Stylocraie.

Soldats, aujourd’hui s’achève notre conquête de la Vendée. Aujourd’hui, nous voici sur le chemin du retour et preuve est faite que vous êtes l’honneur de la Tasticottie. Vous avez brandi très haut les couleurs de votre patrie, soldats.

Et la Vendée s’est inclinée devant vous.

Nous partîmes nombreux à l’assaut de cette lointaine contrée sauvage. Dans les bataillons de bobines, les escadrons de chutes, les compagnies de coupons comme dans les régiments d’articles de mercerie, vous fûtes tous volontaires pour cette mission périlleuse. Aucun n’hésita au moment de sauter dans le sac de voyage, notre cheval de Troie. Aucun ne vacilla lors de notre long périple ferroviaire. Aucun ne trembla, à aucun moment.

Vous êtes des héros, soldats ! Vous pouvez marcher le front haut et le menton fier, car nous avons surmonté tous les obstacles.

La source de ravitaillement électrique trop éloignée de notre campement, l’absence du commandant Règlenbois ou nos difficultés à manœuvrer en arc de cercles parfaits, rien ne nous a arrêté. Rien ne pouvait nous arrêter. Devant le courage et la vaillance dont vous avez fait preuve, même le sort ne pouvait que s’incliner.

Je salue la bravoure du sergent Wax et de son détachement de fermetures éclair d’élite qui, lors d’une mission secrète, réussirent à capturer BeauPapa Mac Gyver, élément émérite de l’armée rouennaise. Cette capture fut déterminante pour notre conquête de la Vendée. BPMG nous livra du matériel de pointe et des informations de première main. Pour nous, il a fabriqué une rallonge et trouvé une remplaçante en métal au commandant Règlenbois. En outre, il nous a livré les plans du compas à ficelle.



Ainsi armés et grâce à des lecteurs assidus du journal l’Equipe qui nous fournirent une importante source de papier à patron, nous menâmes de bien belles batailles, soldats. Vous fûtes édifiants d’inventivité, de patience et d’énergie. Grâce à vous, soldats, la « jupette de l’oubli » et l’ « ensemble flamboyant » ne nous résistèrent pas. Grâce à vous, bien d’autres  citadelles sont tombées et je suis fier, moi le général Janome, oui fier et ému d’avoir été des vôtres pendant ces glorieuses journées.

Nous avons conquis un nouveau monde, soldats. Et nous ramenons chez nous un savoir nouveau, des idées enthousiasmantes, de la dentelle, une multitude de rubans et de fermetures éclair, du croquet, des boutons nacrés, de la toile ciré et du coton enduit.

Soldats, je peux d’ores et déjà vous l’affirmer, la Tasticottie est fière de vous. La Tasticottie tout entière vous attend pour vous manifester sa profonde reconnaissance.

Le major BlueThaï et le caporal Bobinorange vont maintenant être décorés pour actes de bravoure. Quant à vous, soldats, je vous accorde trois jours de permission bien mérités.

Bon retour chez vous !

– Gaaarrrde-à-vous ! Rompez !


L’ensemble flamboyant de Margot est composé d’un pantacourt (patron Modes et Travaux), d’un haut smocké (patron maison) et d’un fichu assorti.






Tissu thaï en coton (ramené de Bangkok), popeline de coton orange (Toto Tissus), fil élastique (Monoprix) et fil orange (Modes et Travaux).

Vous vous souvenez de cette robe et son fichu pour la petite Inès ? Ben, ils furent oubliés à Paris dans la panique des préparatifs. Pour compenser (et me consoler), je lui ai fait une
petite « jupette de l’oubli » avec son fichu assorti.



Popeline de coton orange (Toto Tissus), tissu thaï en coton (ramené de Bangkok) et fil orange
(Modes et Travaux)

2 thoughts on “L’éclatante campagne vendéenne

  1. Merci Julay et Troipom.
    Quand je suis allée chercher un tissu à associer avec le tissu thaï bleu, je pensais à un bleu différent et chez Toto tissus, la femme à qui j’ai montré mon échantillon a eu un flash et m’a dit: « Non! Prenez donc une couleur vive, ça va bien aller avec, vous verrez ». D’où mon choix du orange.
    Les petites étaient ravies, ce qui m’a étonnée, je pensais qu’avant 5 ans, on se foutait totalement de ce qu’on portait. J’avais tort.

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