L’épineuse question des toiles

IMG_1614Trench 118 – Burdastyle 12/2011 – taille 36
Lainages – Mon stock | Popeline – Mon stock | boutons – Mon stock | passepoil – Mon stock | épaulettes – Mercerie de Charonne

Avant, je n’avais aucun problème avec les toiles. C’était simple, je n’en faisais pas.
Je n’avais pas le temps.

Déjà que les moments que je pouvais consacrer à la couture s’étaient réduits comme peau de chagrin depuis l’arrivée de mes grenouilles, tu penses bien que je n’allais pas gaspiller les précieuses heures que j’arrivais à arracher à mon quotidien à faire des brouillons !

Et puis il y avait le tissu. Ça prend du tissu de faire une toile. Alors d’accord, il y avait ces tissus dont je ne pourrais te dire ce qui m’avait pris de les acheter. Ceux-là pouvaient servir de toiles et finir à la poubelle sans que je sourcille. Mais ils ne sont pas nombreux, les tissus qui m’indiffèrent dans mon stock. En plus, si je voulais tatillonner un brin, il aurait fallu que j’eusse de la toile à patron, de la vraie.

IMG_1611

Ok. Mais je la stockais où, moi, la toile à patron, hein ? C’est la crise du logement permanente en Tasticottie, je suis obligée de ruser pour faire entrer de nouveaux coupons de tissus dans la maison. Pas question de risquer le divorce pour de la toile écrue et éphémère !

En plus, tu me connais, je suis une grande impatiente. Et par le passé, j’avais tellement envie de voir mes projets réalisés dans les précieux tissus que j’avais choisis pour eux que je n’envisageais pas de différer mes cousettes, le temps de faire une toile.

IMG_1608

Et puis coudre le même truc deux fois et d’affilée en plus, ça me paraissait hautement barbant.

Tu vois coupine, faire une toile, ça m’aurait tiédi l’enthousiasme, ça m’aurait intoxiqué l’envie, ça m’aurait plombé le pied de biche.

Bref, ça ne me disait franchement rien.

Sauf que j’ai essuyé des pertes. Nombreuses.
Pertes de temps à découdre, recoudre, ajuster et pas toujours avec succès.
Mais aussi pertes de tissu puisque je me retrouvais régulièrement avec des jupes trop courtes, des robes trop étroites, des cols mal équilibrés, des manches trop étroites ou des emmanchures trop grandes et autant de vêtements qui me décevaient et que je ne portais donc pas.

IMG_1631

Et la déception est un poison pour la couturière, tu sais, coupinette ? Se planter,ça lui secoue la confiance en soi. Et souvent, même si elle est prête à courageusement remonter en selle, c’est en boitillant et en se frottant le coccyx qu’elle y va (si tu me permets l’image, chère amie).

Au bout de plusieurs déconvenues, il m’est apparu qu’après tout, se lancer à l’aveuglette dans la confection d’un vêtement sans savoir s’il va bien tomber ou pas, si les pinces seront là où on a besoin d’elles et pas ailleurs ou si on ne sera pas gênée aux entournures, ça relevait au mieux d’une touchante naïveté et au pire d’une inquiétante inconscience.
Surtout si le tissu est unique (de par son origine – Papouasie Nouvelle Guinée- ou de par son prix -4000$ le mètre). Et aussi si le patron est constitué de nombreuses pièces différentes.

IMG_1605

Non mais franchement, coupine, prends le temps d’y réfléchir : combien y a t’il de chances que quelqu’un qui ne me connaît ni d’Eve ni d’Adam et donc qui ignore tout des spécificités de mon corps (mes bras très longs et plutôt fins, mon buste court, ma cambrure très présente et mes épaules larges) élabore un patron qui épouse parfaitement mes formes ? Et ce, par un pur hasard (puisque son patron, à la base, elle ne le crée pas spécifiquement pour moi) ?
Alors ? Tu dis combien ?
Tu ne sais pas du tout ? Ben moi non plus. Mais à le formuler comme ça, j’ai bien envie de parier sur « fichtrement pas beaucoup».

IMG_1616

Alors oui, on connaît toutes une petite veinarde qui peut coudre tous les modèles d’une marque les yeux fermés tellement ils ont l’air conçus pour elle dans une taille donnée. Mais cette petite veinarde peut-elle faire la même chose avec toutes les marques de patrons ?
Ben non, elle ne peut pas.

Et on en revient à mon point qui est que passer des heures sur un ouvrage en comptant uniquement sur la chance ou sa bonne étoile pour qu’il tombe parfaitement sur soi n’est PAS une bonne idée. C’est même un peu suicidaire (toute proportions gardées, bien entendu) quand on y pense.

IMG_1606

Et pourtant, même en sachant cela, j’ai continué à résister aux toiles.
Ah je me suis débattue, mon amie !
J’ai essayé d’augmenter mes chances de succès en sécurisant l’affaire en amont. Comment ? En mesurant mes pièces de patrons et en tâchant de les modifier pour être sûre qu’elles correspondraient à ma morphologie. Avec des techniques plus ou moins hasardeuses et pour des résultats plus ou moins heureux.
J’ai des souvenirs de grands n’importe quoi exécutés avec une conviction fiévreuse et qui ont mené à des bizarreries inattendues.

J’ai donc encore cédé du terrain.
J’étais dans cet entre-deux, tu vois coupinette : d’un côté, j’étais persuadée qu’en passer par une toile me faisait gaspiller mon précieux temps de couture et de l’autre, je ne voyais pas comment obtenir autrement les informations que pouvaient m’apporter un brouillon.
Alors j’ai coupé la poire en deux et j’ai fait des demi-toiles.

IMG_1629

C’aurait pu marcher, tu sais ? Si je ne les avais pas bâclées, ces demi-toiles, j’aurais pu savoir à quoi m’attendre et éviter les écueils d’un patron. Mais je voulais aller vite (j’étais si jeune aussi) et j’ai donc régulièrement loupé l’objectif qui était de voir précisément les soucis à résoudre sur un modèle donné.

Puis j’ai grandi, mûri et j’ai finalement accepté l’évidence, coupinette.
Il y a des cas où faire une toile est INCONTOURNABLE si on veut être sûre de ne pas se planter. C’est comme ça, c’est la vie.
Quand tu veux te coudre une chemise, un manteau, une robe ajustée, un truc compliqué, quoi, et qui va te prendre un temps fou, il faut faire une toile. Justement parce que tu vas mettre une plombe à coudre ton vêtement et qu’au bout, il FAUT qu’il t’aille nickel. Tu ne te remettrais pas d’un échec donc tu ne prends aucun risque et tu fais une toile.

IMG_1627

J’ai accepté cela et j’ai donc fait des toiles complètes. Bon, j’en ai fait une, pour ma combinaison l’été dernier. Mais j’ai été convaincue. D’autant que la toile s’est révélée portable, finalement et n’a pas fini à la poubelle. Ce n’était pas mal cette histoire de toiles, après tout.

L’automne dernier, j’ai voulu me faire un manteau. J’avais un lainage gris chiné clair que j’avais dégoté chez Sacrés Coupons en 2014 et j’avais fini par trouver LE modèle parfait dans un de mes précieux Burda.
Il s’agissait du Trench 118 du Burda de Décembre 2011. Il n’était pas doublé, mais ce n’était pas ça qui allait m’arrêter.

IMG_1600

Ah là là, ce projet m’avait affolée, coupinette. Il me FALLAIT ce manteau et il fallait qu’il soit PARFAIT ! Rien de moins.
J’ai donc sagement décidé de faire une toile.

On ne se cache rien, on se dit tout, coupine, n’est-ce pas ? Alors je dois t’avouer qu’au départ, je comptais jeter la toile. Non, non, non, ne fronce pas les sourcils, ça ne veut pas dire que je l’ai bâclée, hein, loin de là. Mais au départ, je n’aimais pas le lainage que j’allais utiliser pour confectionner ma toile. D’où d’ailleurs ma décision d’en faire une toile.
Ce lainage à chevrons, je l’avais acheté au marché de Sarcelles, il y a des années de cela. J’en avais marre de le voir dans mon stock, d’autant qu’il prenait de la place. Bref, plutôt que de m’en débarrasser directement, autant que j’en fasse une toile d’abord, n’est-ce pas?

IMG_1602

J’ai coupé mes pièces extérieures (bon, on ne se cache rien, on se dit tout, je ne comptais pas vraiment faire de toile complète, je n’ai donc pas coupé mes parementures, au départ), j’ai monté le truc et là, grosse surprise !
Le truc était joli.
Plus que joli, chouette même dans ce tissu qui exprimait soudain tout son potentiel. A part des pinces un peu hautes, ma toile se révélait hautement mettable.

IMG_1603

A partir de là, j’ai pris l’affaire au sérieux.
Comme il était inenvisageable que j’aie 2 manteaux identiques dans mon armoire, j’ai décidé de faire de cet essai une veste courte.

Mon enthousiasme a été douché une première fois quand j’ai réalisé que je n’avais plus assez de tissu à chevrons pour faire le bavolet devant et les parementures.

IMG_1619

J’ai serré les dents, coupine. Stoïque.

J’ai abandonné le bavolet devant et j’ai décidé de faire une patte de boutonnage cachée pour donner un peu de cachet à ma veste. Ca ne se voit pas sur les photos, mais j’ai aussi fait des poches prises dans la couture.
Pour les parementures, j’ai farfouillé dans mon stock et j’ai trouvé un lainage vert qui m’a semblé totalement adéquat. Mais pas assez grand non plus. Du coup, j’ai des parementures en plusieurs parties… M’enfin, c’est à l’intérieur, ça passe.

En parlant d’intérieur, je t’ai évidemment rehaussé tout ce vert d’un petit passepoil orange de mon stock, histoire de créer la surprise.

IMG_1624

Tout était limite bien qui finissait tranquillement quand, à l’essayage final, j’ai vu que les pans de mon pli creux du dos rebiquaient en bas.
J’ai tout essayé : fermer un peu plus le pli creux, l’ouvrir complètement, surpiquer les côtés, surpiquer les arêtes du fond du pli creux. Rien n’y faisait. En fait, le pli était comme « trop lourd » et entrainait le manteau vers l’arrière. Si je m’avisais de le remettre en place, les pans s’écartaient et restaient ainsi.

Alors que j’allais me noyer dans le désespoir, Bey, qui travaille à la boutique et observait mes essais infructueux, m’a suggéré d’aller voir les p’tites dames du pressing d’à côté pour qu’elles écrasent mon pli creux. Ca pouvait toujours aider, selon elle.
Et elle avait raison : un coup de presse plus tard, ça allait déjà nettement mieux. Les pans s’ouvraient mais ne rebiquaient plus trop.

IMG_1623

C’est une cliente qui est entrée avec un manteau à pli creux derrière qui m’a permis de résoudre totalement mon problème : en haut du pli creux, il y avait une couture en triangle qui semblait prendre toutes les épaisseurs et réduisait ainsi « le poids » du pli creux. Pour ma part, j’ai fait un rectangle, que j’ai caché sous le bavolet du dos. Et là, miracle, il n’y paraissait plus !

Alléluia !!!!
Ma toile était enfin totalement portable !
Mais voilà, à lutter sur cette veste courte, j’ai un peu perdu de vue l’objectif final de tout cela: me coudre un manteau-parfait-dans-le-surper-lainage-gris-de-compète-qui-attend-depuis-2014. Pour tout te dire (on ne se cache rien, rappelle-toi), j’ai plus trop envie.
Sauf que si j’attends l’hiver prochain pour coudre le manteau final, je vais oublier toutes les petites choses que j’ai notées lors de la confection de cette toile-veste-portable.
Cruel dilemme… T’en dis quoi toi ? Je repars en croisade ou je laisse reposer l’idée du manteau jusqu’à l’hiver prochain ?

IMG_1604

30 thoughts on “L’épineuse question des toiles

  1. Très chouette cette veste ainsi que son histoire. Et très jolies finitions à l’intérieur.
    Mais je comprends que tu n’aies plus envie de recommencer. Après, il faut être raisonnable … ou pas. En plus, qui te dit que tu auras envie du même modèle l’hiver prochain ? (Tu le vois, le petit diable sur ton épaule ?)

  2. Décidément Copine tu es une fille pleine de ressources et de talent dans bien des domaines ! J’avoue que je commence à être jalouse de tant de pouvoirs magiques !
    J’adore te lire, j’adore tes ouvrages, tes imperfections, ton génie du rattrapage !
    Bref, je t’adore ! Oui je sais : ça craint, on dirait une déclaration d’amour !
    Mais bon, dès que je vois ton nom dans ma boite mail, je zappe tout le reste !
    C’est grave docteur ?
    En attendant, comme toi, après un tel travail de longue haleine sur cette toile, je n’aurais pas envie de me recoller à un autre manteau, mais en effet le risque est d’oublier les notes.
    Donc, en compromis, je ferais déjà les découpes et noterais soigneusement les points essentiels à retenir et je rangerais ça quelques temps, mais pas un an quand même ! Disons jusqu’en juin.
    Surtout, ne changes pas !
    Bisous bisous !

  3. ça doit faire un million d’années que je n’ai pas commenté sur ton blog… Instagram fait du tort au blogs !
    J’aime beaucoup ton questionnement sur les toiles, et j’ai un cheminement un peu parallèle : je n’ai pas cousu depuis plus d’un an (d’ailleurs plus ça tarde et plus j’ai le trac), par manque de temps et je me dis aujourd’hui que je n’ai plus de temps à perdre à faire des coutures inutiles : je vais donc me résoudre à faire des toiles (certainement avec ces tissus « pourquoi donc » qui inondent mon stock !).

    J’adore ta toile courte, et comprends ton hésitation, mais si tu recules le moment de coudre ton super manteau, tu risques de ne jamais le coudre ^^

    Bises

  4. Eh ben il est vachement chouette ce petit manteau court! Le pli et le bavolet sont d’une classe folle! Je ne fais jamais de toiles pour les mêmes raisons que toi, gâcher du temps et du tissu? No way! Mais je me suis retrouvée avec une jupe trop petite pour ma croupe de cheval. Déçue la meuf. Donc quand je serai grande je ferai des toiles 😀 Quant à ton manteau, maintenant que tu es dedans, j’ai envie de te dire « enchaîne, Kool Shen » maintenant que tu es dedans! Kiss xx

  5. Aïe! Ma vie couturesque (presque) résumée en un poste et le fameux et éternel dilemme toile-ou-pas exposé dans toute sa splendeur!
    Du coup moi je varie… je fais des toiles parfois mais souvent je fais des premiers tests de patron avec du tissu que j’aime bien mais que j’ai payé une misère. Et du coup quand ça marche, j’ai plus du tout envie de le refaire dans mon beau tissu prévu au départ qui reste désespérément à se lamenter dans l’armoire.
    Bref, j’aurai quand même tendance à te donner ce conseil que je suis incapable de m’appliquer à moi même : « Allez courage, il sera tellement beau ce manteau, et puis sinon, ce pauvre tissu il deviendra quoi? »

  6. Tu laisses reposer … d’ici quelques semaines, le printemps va bien finir par faire son apparition -on y croit !- et mon petit doigt me dit que tu seras peut-être plus motivée par des projets un peu plus … légers. Et si l’hiver prochain, le manteau-parfait-dans-le-super-lainage-gris-de-compète-qui-attend-depuis-2014 ne te bottait plus ? Et si l’hiver prochain il te fallait un manteau pour abriter une troisième grenouille ?
    En attendant, ta veste courte est vraiment chouette. Le passepoil orange réveille le vert à merveille.
    Tu laisses reposer … mais tu prends des notes !! De ce que tu as fait et que tu n’aurais pas dû, de ce que tu as corrigé, bref, histoire de retrouver le moment venu. J’ai toujours un petit cahier quand je couds, dans lequel je note ce que je fais et ce que je défais, histoire de ne pas faire deux fois de suite les mêmes erreurs. Je craignais que ce sois du temps perdu, mais finalement pas du tout.
    Tu laisses reposer que je te dis … mais en même temps je suis la reine de la procrastination tout en étais incapable de faire sortir un projet de ma tête avant de l’avoir mené à bien (je te laisse imaginer le bazar que j’ai dans la tête du coup), alors je ne suis pas sûre que le conseil soit vraiment à prendre en compte !!

  7. J’ai réussi à convaincre les filles en atelier de faire des toiles avant de se lancer dans leurs belles étoffes mais pour moi …c’est ainsi que le pull commencé la semaine dernière et qui ne me va pas du tout du tout du tout, a fini jeté dans un coin de la chambre, attendant une nouvelle idée…
    Bravo de d’y coller, j’admire !!! Et sur ce coup là, double réussite !! Une toile portable, je kiffe !!
    Pour le manteau, vas-y tant que t’es chaude !!! (dis la nana qui projette la confection de son manteau parfait depuis 4 ans…)

  8. Moi j’en dis que cette toile finie est au top, et que c’est comme ça qu’est la vie : jolie et inattendue.
    Je ne fais pas de toile car j’aime cette part de mystère, et que la possibilité de ratage donne à la réussite une saveur de victoire. Et pour le manteau final, ben, si tu n’y penses pas la nuit, aux toilettes, au boulot, bref si l’envie de coudre ce deuxième manteau ne t’envahis pas, je dis attends l’hiver et couds toi plutôt des petites robes pour faire venir le printemps ! Au plaisir de te lire encore ! Cousu dodu

  9. Moi j’en dis que cette toile finie est au top, et que c’est comme ça qu’est la vie : jolie et inattendue.
    Je ne fais pas de toile car j’aime cette part de mystère, et que la possibilité de ratage donne à la réussite une saveur de victoire. Et pour le manteau final, ben, si tu n’y penses pas la nuit, aux toilettes, au boulot, bref si l’envie de coudre ce deuxième manteau ne t’envahis pas, je dis attends l’hiver et couds toi plutôt des petites robes pour faire venir le printemps ! Au plaisir de te lire encore ! Cousu dodu

  10. Ah la la… Les toiles ! Épineuse question en effet ! Mais j’ai eu finalement un parcours assez similaire au tien, à savoir que finalement, pour perdre moins de temps, je fais presque systématiquement une toile avant d’attaquer un beau tissu. Ca m’évite les déception à répétition ! Et il m’arrive aussi d’avoir quelques jolies surprises avec des toiles qui deviennent finalement le vêtement final ! En tout cas, ta veste est superbe ! Tu as bien fait de t’acharner, bravo !

  11. A chaque fois que j’essaie de mettre un commentaire ça ne marche pas 🙁 Et je perds tout ce que j’ai écrit alors je vais aller droit au but, c’est très beau, ce n’est donc plus une toile mais une oeuvre aboutie, magie de la couture et de tes doigts de fée ! Perso j’aime le risque et je ne fais jamais de toil, tant pis pour les déceptions qui font partie du grand sewing frisson !

  12. C’est clair que je le vois, le petit diable, Nabel! 🙂
    En attendant, mon lainage « final » dort sur mon chevet. Le but? Retrouver l’envie de coudre mon manteau final. Le souci, j’en peux plus de voir ce lainage. Vais p’têt le ranger en fait…

  13. Alors là Paty, tu me fais du bien, je te le dis. Ce bel élan d’amour est tout doux mais en plus, tu me trouves une solution pas mal du tout! C’est une très bonne idée, de faire mes découpes et de me noter les trucs à ne pas oublier. C’est faisable, je pense pouvoir trouver le courage. 😀
    Merci encore et à très bientôt!

  14. Rha là là Callie, c’est bien ma crainte: enterrer le projet Super-Manteau. Paty m’a suggéré de préparer le terrain puis de laisser décanter. Je vais peut-être faire ça.
    Tu as déjà des idées couture en tête pour ton grand retour derrière ta machine à coudre?

  15. Tu as bien raison Marie. Ce tissu qui est réservé à ce manteau, jamais jze ne pourrai en faire autre chose, c’est clair et net! Mais tu soulignes bien l’écueil de la toile réussie: on n’a parfois plus envie de faire le vrai vêtement parce que, ma foi, la toile nous va…
    Bref, faut que je me prenne par la main et que je coupe mon manteau final.

  16. Tant de questions et si peu de réponses, Beige Canelle! De quoi sera fairt l’hiver prochain, j’aimerais bien le savoir.
    En tout cas, j’ai bien envie de suivre tes conseils.
    Laisser reposer, c’est déjà en cours. 😀
    La prise de note, ça c’est une idée que je vais m’empresser d’appliquer, d’autant que vu le délai entre la fin d’une couture et l’écriture du post correspondant, j’ai bien le temps d’oublier les spécificités de ce que j’ai fait. Là, c’est clair, j’applique illico.
    Et j’espère que ça va s’arranger, pour ta tête. 😀

  17. LOOOOL Edwige! 4 ans! Abusé!!
    Pas de toile pour toi alors que tu prêches la bonne parole auprès de tes poulettes? Je suis à deux doigts de la dénonciation publique, je te préviens!
    😀

  18. Coucou Cousu Dodu! C’est mon anti-spammeur qui faisait de l’excès de zèle, c’est pour ça que tes commentaires n’apparaissaient pas.
    Sage tu es, coupine, de toute façon, je n’arrive pas à me forcer à m’y mettre; Je vais donc laisser reposer et attendre de voir si un élan me revient. 🙂

  19. Merci Ana! J’ai l’impression d’avoir perdu la fièvre de ce manteau… 🙁
    En attendant, je me dis que je vais peut-être me le faire l’hiver prochain. Croisons les doigts que la motivation revienne!

  20. Bonjour,
    Je crois que je suis tombée sur ton blog à mes tous débuts coutures. ( et puis 3 ans ont passés) et je redécouvre ton blog un peu plus à chaque nouvel article posté. (Effectivement je remonte à chaque fois plus en arrière). Et figure toi que à te lire je suis un bébé de la couture 🙂 Je suis dans les mêmes dispositions que toi au début de l’article. Bref je ne fais pas de toile. Et à te lire, je grandis (= j’envisage la possibilité de faire des toiles. Mais bon je n’ai pas de tissus dans mon stock pour faire des toiles (et ça même si mon stock déborde…)).
    Cela dit, ta version de Jackie est Magnifique et je pense qu’elle va me décider à acheter le patron (je ne te remercie pas… Mais je te félicite pour cette très jolie version :))

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *