Les Vivianes
Au début, c’était franchement mou dans les gradins. Les gens devisaient avec leurs voisins, ou alors ils baillaient, ils buvaient, ils mangeaient, il y en a même qui lisaient leur journal. A se demander pourquoi ils étaient venus.
Ça ne me mettait pas en colère. Je les comprenais. Ils étaient venus par patriotisme, pour supporter leur équipe. Ils étaient venus parce que la Tasticottie ne vivait que par et pour la couture. Ils étaient tous venus, en plus.
Mais bon, on connaissait tous l’issue du match. Au mieux, ce serait match nul et vêtement à peu près portable. Au pire (et le pire arrivait hélas assez régulièrement), ce serait défaite et vêtement foiré oublié au fond de l’armoire. C’était quasiment toujours comme ça alors forcément, au bout d’un moment, l’enthousiasme avait fini par déserter le stade.
Ils étaient là, c’était déjà bien.
Les joueurs ont pris place sur le terrain, moi je me suis installée comme j’ai pu sur l’étroit banc d’entraîneur et j’ai encouragé mes gars.
On y croyait un peu quand même, tout au fond. A chaque fois, on y croyait. Mais vu nos résultats, on gardait ça pour nous.
Les mecs étaient frais et motivés. Dès le début du match, ils ont appliqué la stratégie habituelle, préconisée par Helen’s Closet. Ils ont commencé par mesurer la longueur d’épaule sur le patron, ils en ont déduit le nombre de centimètres manquants puis ils ont attaqué par le milieu de l’épaule.
Ils ont coupé tout droit vers le bas de l’emmanchure, se sont arrêtés à la ligne de couture puis ont pris la courbe à revers pour articuler leur modification avant d’écarter le tout.
Avant, c’était à ce moment-là que je commençais à y croire sérieusement. L’excitation me montait à la tête et je ne tenais plus en place.
Mais ce jour-là, je n’ai pas bougé du banc. Je connaissais trop bien la suite de l’histoire.
Ça allait foirer. Malgré tous nos efforts, on allait encore se planter. On allait se retrouver avec une épaule pointue ou des emmanchures trop étroites ou encore avec des rides au niveau de la carrure. Il n’y avait qu’avec le jersey que ça passait. Et encore, les plis étaient là. Discrets, noyés dans le stretch, mais bien là.
Donc je ne bougeais pas et je regardais mes concitoyens s’ennuyer dans les gradins. Je n’espérais rien, même si on avait un patron tout simple en face, une Viviane venue de République du Chiffon.
Elle avait beau nous faire grâce de son plastron matelassé à coutures fourbes, la Viviane avait de la ressource. Et je voyais l’humiliation d’échouer sur un modèle simplifié se ruer vers nous. J’avais envie d’en finir. Qu’on se prenne notre tôle et qu’on puisse rentrer dîner.
Et puis un “Ah” de satisfaction a capté mon attention. Ça venait du terrain. On aurait dit que ça se passait bien. Non, en fait ça se passait merveilleusement bien. Les gars avaient géré l’épaule, de fort belle façon. Elle était maintenant allongée des 2,5 cm qui manquaient et pourtant la courbe de l’emmanchure n’était pas déformée et sa jonction avec la ligne d’épaule non plus. C’était pas mal du tout.
Les spectateurs ont eux aussi perçu le changement. D’abord incrédules, ils ont peu à peu arrêté de parler, de bailler, de boire ou de manger, ils ont rangé leurs journaux et se sont intéressés au match.
Moi je ne m’emballais pas. La théorie, sur le papier, c’est toujours bien. Mais qu’est-ce que ce patron modifié, certes prometteur, allait donner dans la pratique ?
On l’a jouée prudemment : je leur ai fait signe de tenter un coton fin, sans raccords.
L’épreuve de la coupe du tissu fut anecdotique du coup, puis la couture des pinces s’est passée à merveille (en même temps, ça m’aurait fait mal qu’ils se fassent battre là-dessus) et ils ont enchaîné sur l’assemblage et le surfilage.
Tout était si fluide, si facile. Ils étaient si précis, si efficaces. J’étais bluffée. Et avant que j’aie eu le temps de réaliser ce qui se passait sous mes yeux, on était arrivés à l’ultime étape du match.
Rien que d’y repenser, j’ai l’estomac qui se contracte et des frissons dans les jambes. Je te jure, coupine, c’était… incroyable. Il y avait ce silence intense dans les gradins. Je crois qu’on était tous en apnée. Et puis je ressentais une vibration, c’était bizarre, ça faisait comme une onde sourde. J’y ai beaucoup pensé, après, et je crois que cette onde, c’était nos espoirs muets qui vibraient à l’unisson.
On essayait de ne pas s’emballer mais on y croyait. On y croyait comme des fous. Les spectateurs, l’équipe, moi. Tous. Ensemble.
C’était génial et c’était terrifiant en même temps.
J’ai enfilé la robe. Je suis allée vers le miroir.
J’ai mis un temps fou à décrypter ce que je voyais. Et tout le stade semblait aussi assommé que moi.
Elle m’allait. Les couture d’épaules tombaient impeccablement sur mes acromions, il n’y avait aucun pli bizarre, aucun pendouillage.
La robe m’allait mieux que je n’aurais jamais osé l’espérer. Elle m’allait parfaitement.
Oh punaise, je crois que je vais encore pleurer, coupine.
…
Pardon, il me faut un mouchoir… L’émotion qui revient, tu comprends…
Tu savais toi, qu’un miracle ne fait pas de bruit, en fait ? Tu savais qu’il arrivait comme ça, à pieds et sans être annoncé ?
Pendant quelques secondes, tout est resté comme suspendu. Il n’y avait pas un bruit.
Mais déjà le silence avait changé, déjà il devenait léger, comme une bulle qui monte, comme une bulle sur le point d’éclater.
Et puis une joie torrentielle s’est abattue sur nous.
J’en ai perdu ma voix, tellement j’ai hurlé. Les spectateurs ont sauté par-dessus les barrières et ont envahi le terrain.
On s’est étreints, on a ri, on a pleuré, on a chanté, on a crié, on a dansé, on a fait des bonds, des roues et des saltos. On n’en finissait plus d’être heureux.
Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit qui a suivi. Mon cerveau était en ébullition et j’entrevoyais les perspectives enivrantes que nous ouvrait ce miracle. J’avais l’impression que nous avions percé un secret et que désormais, nous allions dominer la couture.
Le lendemain, la joie de certains s’était un peu dégonflée. Il y avait ceux qui n’y croyaient plus, qui parlaient d’un hasard heureux, mais non reproductible. Et puis il y avait ceux qui pinaillaient, qui disaient que quand même, ça tirait un peu quand on ouvrait largement les bras.
Que veux-tu ? Même devant un miracle, il y a toujours des mécontents.
Mais bon, je suis obligée de tenir compte de leurs remarques, ce sont mes électeurs et j’entends bien rester Présidente de la Tasticottie (tu penses ! Maintenant qu’on a fini de galérer, je veux vivre l’âge d’or !)
J’ai réuni l’équipe pour qu’on y réfléchisse ensemble. Ce fut une session de travail mémorable. On était tous euphoriques d’avoir réussi ce tour de force avec Viviane et on se sentait pousser des ailes. L’ambiance était bonne, les idées fusaient de toute part et on rigolait bien.
Et puis soudain, tout s’est emboîté et on a compris. On a TOUT compris. Une véritable épiphanie.
En fait, je n’avais pas qu’un problème d’épaule plus longue que la moyenne, j’avais AUSSI un problème de carrure devant plus large que la moyenne. Et c’était pour ça que ça foirait avant, c’était pour ça que les patrons étaient tout déformés, c’était aussi pour ça que je n’étais jamais bien dans les vêtements résultants.
Il fallait qu’on corrige la longueur d’épaule ET la carrure devant. Après, on irait direct au paradis de la couture, là où tout est facile et seyant. CQFD.
Mon Dieu, ce qu’on a ressenti à ce moment-là ! Tu crois que tu as atteint le summum du bonheur un soir et v’là t’y pas que le lendemain, un autre miracle te tombe dessus. C’était presque trop.
On n’a pas crié, ni sauté, ni dansé. On a fait une ronde, et on est restés là en silence, à serrer très fort les mains de nos voisins, à échanger des regards mouillés, à communier ensemble. On était tous conscients de vivre un moment historique, un bouleversement, le début d’autre chose.
On savait tous que le graal était là, juste au milieu du cercle que nous formions. On savait tout désormais. On pouvait tout.
Alors, on a remis ça. A peine 3 jours après le premier match, on a défié Viviane à nouveau. Avec un coton un peu plus épais. On a légèrement changé notre stratégie. Les gars ont écarté tout un bloc épaule-emmanchure pour allonger l’épaule et la carrure en même temps.
Et on a encore gagné ! Essai transformé !
La foule était en liesse, ils étaient comme fous.
Moi je savais qu’on allait y arriver mais quand même, j’ai versé ma petite larme et puis je suis allée danser avec les autres.
Ma réélection était assurée, c’était clair.
Jamais 2 sans 3, comme tu sais, coupine. Pour faire définitivement taire les râleurs, on a fait un troisième match avec l’amie Viviane. Et on l’a corsé celui-là: on a pris une viscose et on a fait plein de modifications: coutures d’épaules décalées, passepoil plat, poches italiennes, pli entre le haut et la jupe, ampleur de la jupe réduite.
Et je te le donne en mille : on a gagné ! On a encore gagné !
Ça nous aura pris 10 ans. 10 ans d’expérimentations, de tâtonnements, d’espoirs et de défaites.
10 ans.
Mais ça y est. Maintenant, on est les rois du pétrole. Maintenant, on sait transformer le plomb en or. Maintenant on peut débrider nos ambitions couturesques.
Maintenant, enfin, on a les épaules pour ça.
* * *
Couture Pure
* L’élan *
Il y a mille ans à peu près, j’ai vu passer sur mes internets cette merveille cousue par l’Annexe Dilettante.
Elle est restée tapie dans mon esprit pendant des années. Jusqu’à ce que je change de travail et que j’aie besoin de vêtements.
Je voulais des vêtements modernes, faciles à coudre et à porter. Naturellement, j’ai repensé à Viviane. Elle répondait à tous les critères.
En plus, je me suis dit que cette petite pépite pourrait, après ajustements, faire une super base pour d’autres robes et blouses à manches montées (et la suite a prouvé que j’avais bien raison).
* Le patron *
La Robe Viviane de République Du Chiffon
* La taille *
Taille 38.
J’ai choisi cette taille parce que j’ai les mêmes mensurations que dans le tableau (tour de poitrine 88, tour de taille 74, tour de hanches 94).
* Le tissu *
- Premier jet, la robe à pois: Cotonnade très fine à pois achetée une bouchée de pain lors d’une vente de tissus Des Petits Hauts, en 2013 je dirais (ah là là, le temps béni des ventes de tissus Des Petits Hauts… Mais hélàs, Capri c’est fini…).
- Second jet, le top: Reste d’un coton bio Cloud9 acheté en 2009 chez Lil Weasel (je ne suis pas mécontente d’être enfin arrivée au bout de mon coupon, d’ailleurs) (un vrai dinosaure, ce coupon)
- Troisième jet, la robe à fleurs: Viscose Art Gallery achetée au Fil de Flo à Nantes, hier (c’était en Juin 2019 donc quasiment hier)
* Le métrage *
Le patron préconise 1,80 m.
Pour ma part, je ne sais plus pour la robe à pois et le top (je sens que tu es contente de savoir ça, coupinette)(ben écoute y’a pas de quoi).
Pour la robe en viscose, j’ai d’abord acheté 1,50 m puis 50 autres centimètres vu que j’ai fait une grosse bourde sur la partie basse de la robe (je t’en reparle dans une minute).
* Bon casting ? *
Et bien, je dis oui pour la cotonnade fine à pois, aérienne, fluide et très agréable à porter en été (c »tait peut-être de la batiste).
Je dis trois fois oui pour la viscose si fluide dont j’adore le tombé (même si, en ce moment, ça me titille d’arrêter d’acheter de la viscose)(mais c’est un autre -vaste- sujet)(faudra peut-être qu’on en parle d’ailleurs).
Enfin, je reviens à mes moutons et je dis bof pour le coton Cloud9 qui froisse à mort (comme le repassage et moi nous ne sommes pas copains, je sens que je ne le mettrai pas souvent, celui-là…) et qui est en fait un poil trop rigide.
* Les figurants *
- Du biais de coton rouge de mon stock pour l’encolure de Viviane 1
- Un bouton rouge de mon stock pour Viviane 1
- Un bouton Petit Pan de mon stock pour Viviane 2
- Du biais de coton orange pour Viviane 2
- Du biais de coton vert Frou-frou (top qualité celui-là dis donc) acheté Au Fil de Flo à Nantes pour Viviane 3 (et transformé en passepoil plat par la suite et par mes soins)
- Un bouton de mon stock pour Viviane 3
* Les improvisations *
Bon, la première modif que j’ai faite, c’est de ne pas faire l’empiècement matelassé. Je ne dis pas que je ne le ferai jamais, attention! Mais là, l’enjeu étant d’arriver à me créer une base digne de ce nom dans un délai le plus court possible, j’ai préféré laisser tomber l’empiècement.
Du coup, j’ai dû gérer l’encolure autrement, vu que l’empiècement était une parementure en devanture en fait (brillante idée ça, je trouve). J’ai donc mis du biais. A cheval sur la robe à pois, rapporté sur le top et la robe à fleurs. Et ma foi, j’ai galéré comme pas permis. A l’heure où je t’écris, je ne suis que moyennement transportée par ce que j’ai fait, tu sais?
On ne va pas reparler de mon agaçant fessier hémisphérique, mais alors que de face, les vêtements taille basse rendent bien sur moi, de profil et de dos, c’est la cata, la ligne de démarcation tombe pile poil sur ledit fessier dont l’exhubérance épaissit ma silhouette. Bref, pour réduire cet effet, et parce que c’est un détail qui m’avait séduite sur la robe de l’Annexe Dilettante, j’ai ajouté un pli sur la robe à pois et la robe en viscose. Ce pli cache le haut des fronces. Evidemment, je n’ai pas pensé à rallonger le buste pour tenir compte du pli. Et je trouve la robe à pois un poil trop courte. La viscose s’est épanouie après la couture (tu savais toi que la viscose se détendait à ce point?), et je n’ai pas le problème sur la robe à fleurs.
Sur la robe en viscose, j’ai décalé les coutures d’épaules vers l’avant et je les ai soulignées d’un passepoil plat. J’avais adoré ce détail sur la robe de l’Annexe et je l’ai consciencieusement copié.
Pour être claire, sur ma robe en viscose, j’ai tout pompé sur la version de l’Annexe Dilettante. Et donc les poches italiennes aussi. Que j’ai (dois-je vraiment le préciser?) bordées d’un passepoil plat aussi.
Toutes ces modifications ne sont que des amuse-bouches. La vraie modification, la révolution sur ces 3 versions de Viviane, tu l’as sans doute compris, coupine, c’est le double ajustement épaules et carrure.
Comme tu le sais sans doute, j’ai petit côté footballeur américain, au niveau des épaules. Elles sont systématiquement plus longues que sur les patrons et les coutures d’épaules tombent aux 2/3 ou aux 3/4 de mes épaules.
Sur Viviane 1, j’ai suivi ce tuto et j’ai ajouté 2,5 cm à la ligne d’épaule pour que la couture tombe pile poil sur mon acromion. Un jour, si ça t’intéresse, je te pondrai une vidéo pour t’expliquer comment, sur mon patron à plat, je sais désormais à quel niveau de mon épaule la ligne de couture va tomber.
Bref, Viviane 1 était pas mal mais j’étais encore un peu gênée, au niveau de la carrure. Quand je levais les bras ou que je bombais le torse, le tissu se tendait un peu trop au niveau de mes aisselles.
Et puis une nuit, j’ai eu une révélation et j’ai utilisé une modification pour dos large… sur mon devant: en faisant ça, j’augmentais ma longueur d’épaule ET ma carrure devant! Ca a marché sur Viviane 2 et donc je l’ai refait sur Viviane 3.
Sauf que ça a trop bien marché: je ne l’ai pas remarqué sur Viviane 2, mais le dos de mon vêtement était du coup trop large. Parce que oui, j’avais fait la modification sur le dos aussi. Alors que je n’avais pas de problème de carrure dos (va comprendre). Viviane 3 a du coup une ligne un peu floue, avec son dos trop large mais sa fluidité fait que ça passe.
* Les tops *
J’ai adoré les détails sur Viviane 3 (mon coeur bat pour le passepoil plaaaaaaaaat, qui n’est autre qu’un passepoil classique, que je pose à la régulière, avant d’en retirer la cordelette et d’écraser le tout au fer, je te garantis un résultat impec avec cette méthode, coupine).
Bon ben enfin, j’ai des hauts qui tombent bien sur moi. Je veux dire au niveau des épaules. Et ça, ça me remplit d’aise, coupinette.
Je me découvre un goût de plus en plus affirmé pour les encolures hautes. J’ai toujours aimé les encolures bateau mais je trouve l’encolure haute de Viviane 2 très stylée. En fait je trouve que ces encolures me vont mieux que les autres. Et je compte faire attention aux encolures des patrons que je couds.
* Les flops *
Il m’est arrivé pas mal de bricoles lors de la couture de Viviane 3.
Déjà, j’ai foiré l’encolure. Ne te frotte pas les yeux, coupine, tu as bien lu: j’ai foiré la pose d’un biais tout simple et je me suis retrouvée avec une encolure flageolante et franchement laide. Bon, je n’avais pas fait de piqûre de soutien sur ma viscose au niveau de l’encolure et j’avais utilisé un biais en coton assez rigide, c’est peut-être pour ça. Il n’empêche que j’ai éprouvé un sentiment que j’identifie comme de l’humiliation.
On sait tous qu’il ne faut pas faire de couture quand on est fatiguée. On sait aussi tous que l’étape qui ne pardonne pas, c’est la coupe des pièces dans le tissu. On sait tous ça. Devine ce que j’ai fait?
J’ai coupé le bas de ma robe Viviane 3 un soir de grande fatigue. Et je me suis retrouvée avec un dos de jupe découpé pour accueillir des poches italiennes, comme un devant. Et bien entendu, je n’avais plus de tissu pour recouper un dos. J’ai dû retourner ventre à terre au Fil de Flo pour racheter du tissu et couper un dos sans poches.
J’ai recyclé le dos foiré en une jupette élastiquée à la taille pour Chonchon, qui en a été ravie. Ca m’a un peu consolée de ma bêtise.
* Le rewind *
A refaire, j’aurais cousu Viviane 3 avec une marge plus grande (1,5cm au lieu de 1cm), pour compenser son épanouissement.
Et peut-être que j’aurais choisi un tissu moins rigide pour Viviane 2.
* L’avenir *
Mes plans à court terme:
– transformer Viviane 1 en top. Je trouve qu’elle ne me va pas tellement en version robe.
– faire l’ajustement carrure + épaule large sur le devant et juste l’ajustement épaules larges sur le dos.
A la suite de quoi, j’ai en tête de coudre:
– une robe Viviane « classique » with the plastron, please my dear (en tissu lourd eat fluide, pour éviter l’effet « fessier fessu »)
– une blouse Viviane à manches 3/4 mais finies par des bracelets de manche
– une blouse Viviane à plis religieuses et têtes de manches légèrement bouffantes
– une blouse Viviane en broderie anglaise boutonnée dans le dos
– un haut Viviane en velours dans l’esprit de la version en lainage du patron « Les petits Détails » de Delphine et Morissette (blindé de passepoil donc)
Et ça, c’est juste pour l’automne et l’hiver. Donc oui, il y a un avenir pour Viviane en Tasticottie.
Wahou. Je m’associe à la foule en délire pour célébrer cette victoire implacable !
Ici aussi j’aime ces moments où les pièces du puzzle s’enclenchent. Même si pour l’instant j’en suis aux bases de bases. Ma petite équipe de province semble vouloir s’affirmer et aller tâter du terrain chez les grands !
Petit à petit, les équipes s’aguerrissent Minia!
Je ne doute pas que la tienne sera bientôt en ligue des champions! 🙂
Merci d’avoir laissé un mot et à très bientôt!
Hip Hip Hip Hourra!!! Joie, bonheur et danse de la joie !! Je suis tellement contente pour toi que tu aies résolu ta question… Que de joyeuses coutures en prévision. Enjoy tes Viviane! Tu l’as bien mérité.
Merci Célinette!!! Merci, merci, merciiii!
La prochaine fois qu’on se croise, chiche qu’on boit une coupette à la victoire!
Bravoooo !!! La victoire te sied à merveille ♥
Merci beaucoup Stéphanie! J’espère qu’on se verra au CSF, cette année encore.
Hip Hip Hip Hourra !!! Foule en délire : la Tasticottie a atteint la perfection du sur-mesure ! Bravo, et merci pour la rédaction de cet article grisant.
Merci Lounia!!
Ici on est encore dans l’euphorie de la victoire, on essaie de se calmer en cousant des gilets Monceau pour les filles et des accessoires. Mais au fond on prend notre élan pour défier une chemise très prochainement. Espérons qu’on restera sur cette série de victoires!
Purée, c’est pas un avenir qu’elle a Viviane en Tasticottie, c’est carrément un emploi à vie !
En même temps, elle a été un farouche adversaire mais … et 1, et 2, et 3 ZERO, moi je hurle bravo avec la foule en délire !!!
Bref, on va la revoir à toutes les sauces et on en redemandera encore !
😀 😀 😀 Merci Cyqlaf!
C’est clairement ça: elle a un emploi à vie en Tasticottie, la p’tite Viviane. J’espère qu’il en aura d’autres comme elles très bientôt!
Bravo Tassicottine, et merci d’écrire des articles si vivants, joyeux et plein d’enthousiasme 🙂
Tes modifications me parlent, moi qui ait un dos large, j’ai déjà fait quelques timides tentatives (mais je suis encore débutante).
L’article de Deer & Doe est intéressant, mais cela rajoute une pince : comment est-ce que cela a pu résoudre ton problème de longueur d’épaule ? En cousant la pince, il me semble que tu arrives à la longueur d’épaule initiale, non ?
En tous cas, merci encore pour cet article rafraîchissant !
Hello Marianne! Merci beaucoup pour ton commentaire!
Par rapport à la technique de Deer&Doe, je ne recrée pas de pince, même si j’écarte le bloc épaule de 2,5 cm. En effet, comme j’ai l’épaule longue mais aussi la carrure large, les cm rajoutés au niveau de ma carrure (et qui seraient gommés par la pince rajoutée) me sont très précieux.
Si tu veux, je t’enverrai des photos du patron modifié pour que tu voies ce que j’ai fait.
Bonne journée!
Oui ça m’intéresse ! Avec un peu de chance, ça m’aidera à résoudre mon propre problème d’épaules de déménageuse 🙂
Merci !!
Ca me parle particulièrement le miracle qui ne fait pas de bruit^^
Bravo pour ces modifs, depuis les gradins le match avait l’air chouette 🙂
Merci pour cet article ! Cela confirme une intuition qui se faisait jour timidement dans mon esprit : qu’on n’est pas obligé de compenser l’allongement de la ligne d’épaule, de façon à bénéficier d’un élargissement de la carrure ! Cela me confirme aussi dans l’idée qu’une des choses les plus difficiles, en fait, c’est d’identifier l’ajustement nécessaire.
Sinon, je réagis sur :
« Un jour, si ça t’intéresse, je te pondrai une vidéo pour t’expliquer comment, sur mon patron à plat, je sais désormais à quel niveau de mon épaule la ligne de couture va tomber. » : Oui !! ça m’intéresse !
Longue vie à Viviane !
qlamrd