Origami thaï
Parfois, ce qu’on regrette le plus quand on se sépare d’un homme, c’est sa mère. J’aimais beaucoup Martine et j’ai été triste de ne plus la voir quand j’ai quitté son fils.
Martine m’avait dessiné un patron de pantalon thaï sur un coin de table dans sa cuisine. Puis elle m’avait fabriqué une « maquette » pour que je comprenne comment ça s’appréhendait au juste, un pantalon thaï (déjà que ce n’est pas évident de voir que c’est un pantalon, le procédé qui permet de le transformer effectivement en pantalon est plutôt obscur de prime abord…).
On s’est loupés plusieurs fois, ce patron et moi : il était là mais je n’étais pas du tout dans le trip couture puis j’ai acheté une machine à coudre mais pas moyen de mettre la main dessus. Et puis il y a quelques semaines, on s’est retrouvés (en réalité, JE l’ai retrouvé dans un tiroir, mais bon, je ne veux pas pinailler). Et voilà ce qu’ont donné nos retrouvailles :
Tissu thaï en coton (ramené de Bangkok) et biais noir de 6 cm de large (Tissus Reine) pour les ceintures.
Voilà comment on l’attache (cliquer dessus pour agrandir):
Je peux bien vous le dire à vous, j’ai un peu triché : j’ai fait des pinces qui n’étaient pas sur mon patron mais sur le blog de Loonie. Le rendu est meilleur, le pantalon tombe mieux mais j’en ai bavé avec ces pinces. Je les ai faites puis décousues 3 fois. Rien que d’y repenser, j’ai les nerfs qui frisent…
J’en avais fait y’a looongtemps (c’est peut-être un des premiers trucs que j’ai du faire). C’est vrai qu’avec des pinces ça tombe toujours mieux ces choses-là. J’adore le tissu du tien en tout cas.
Merci beaucoup Eolune! 🙂
Dimanche dernier, j’ai vu un pantalon thaï avec des pinces verticales. Les miennes sont horizontales et donnent parfois un aspect bombé au pantalon. Je n’ai qu’une hâte: faire le même avec des pinces verticales. Vivement que j’aie le temps.